Atelier de traduction collective Undercommons*Les sous-communs, de Stefano Harney et Fred Moten
Rosanna Puyol, Sandar Tun Tun
Du 16 octobre au 18 octobre 2021
The Undercommons: Fugitive Planning & Black Study est une série d’essais publiée en 2013 par deux amis, Stefano Harney et Fred Moten. Les auteurs proposent au fil de ces textes une critique politique et esthétique du capitalisme racial ainsi que des modes d’expérimentation sociale pour y résister. Pour Moten et Harney, la recherche (study) se déroule bien au-delà de l’université, notamment au travail, lors d’une pause cigarette, en famille, autour d’un repas, ou à la lisière de la lutte et de la fuite. The Undercommons (ou Sous-communs) continue le travail de la tradition radicale noire de manière à la fois théorique et poétique, en écho avec l’œuvre de Cedric Robinson, Saidiya Hartman ou Frank B. Wilderson III.
La traduction collective de cet ouvrage se poursuit depuis un peu plus d’un an en divers lieux et avec des groupes à chaque fois différents. Ce projet invite par la traduction à se retrouver et vise une compréhension commune du texte et de son entour, « the text being a social space », (le texte étant un espace social).
À l’occasion de l’atelier au TU, nous proposons de travailler une partie qui clôt l’ouvrage : la conversation entre les auteurs et leur éditeur.
– Sandar et Rosanna
« For me, it’s just a way to think about the already-existing enrichment of being, the already social quality of time and space, which means that you can simultaneously be in more places, and be more than one, and that seeing things and hearing things is just a way of being with others. It means the standpoint of every standpoint and none as Fred and I say, the standpoint of the shipped, the containerized, the unsettled and unsettling. »
— Stefano Harney and Fred Moten, The Undercommons: Fugitive Planning & Black Study, Minor Compositions, 2013, p. 130.
The Undercommons: Fugitive Planning & Black Study est une série d’essais publiée en 2013 par deux amis, Stefano Harney et Fred Moten. Les auteurs proposent au fil de ces textes une critique politique et esthétique du capitalisme racial ainsi que des modes d’expérimentation sociale pour y résister. Pour Moten et Harney, la recherche (study) se déroule bien au-delà de l’université, notamment au travail, lors d’une pause cigarette, en famille, autour d’un repas, ou à la lisière de la lutte et de la fuite. The Undercommons (ou Sous-communs) continue le travail de la tradition radicale noire de manière à la fois théorique et poétique, en écho avec l’œuvre de Cedric Robinson, Saidiya Hartman ou Frank B. Wilderson III.
La traduction collective de cet ouvrage se poursuit depuis un peu plus d’un an en divers lieux et avec des groupes à chaque fois différents. Ce projet invite par la traduction à se retrouver et vise une compréhension commune du texte et de son entour, « the text being a social space », (le texte étant un espace social).
À l’occasion de l’atelier au TU, nous proposons de travailler une partie qui clôt l’ouvrage : la conversation entre les auteurs et leur éditeur.
– Sandar et Rosanna
« For me, it’s just a way to think about the already-existing enrichment of being, the already social quality of time and space, which means that you can simultaneously be in more places, and be more than one, and that seeing things and hearing things is just a way of being with others. It means the standpoint of every standpoint and none as Fred and I say, the standpoint of the shipped, the containerized, the unsettled and unsettling. »
— Stefano Harney and Fred Moten, The Undercommons: Fugitive Planning & Black Study, Minor Compositions, 2013, p. 130.