// En scène double avec Negative Entropies //
Durée: 45min env.
En anglais, portuguais et une langue encore à inventer /
In english, portuguese and in a language yet to be invented
En avril au TU, nous accueillerons pour la première fois à Genève les artistes Jota Mombaça, Castiel Vitorino Brasileiro, Ventura Profana et Musa Michelle Mattiuzzi lors d’une résidence de dix jours suivie de quatre soirées performatives.
Tiré de la série Paraboles d’Octavia Butler, notamment des versets de Earthseed – dont certains ont été traduits et publiés dans le programme du en TU 2019, There is no end to what a living world will demand of you (en français: Il n’y a pas de fin à ce qu’un monde vivant exigera de toi) est le fruit d’une conversation ouverte autour de questions liées aux quotidiens apocalyptiques, à la résilience, à l’abolition et à la poétique et la politique de l’imprévisible.
Ensemble, Jota Mombaça, Castiel Vitorino Brasileiro, Ventura Profana et Musa Michelle Mattiuzzi posent les bases d’une réflexion profondément incarnée (embodied) sur la transmutation sociale et terrestre comme condition toujours présente dans les manifestations spirituelles et existentielles des vies Noires, indigènes et travesti (trad. en français: trans).
Organisé comme une performance collective immersive et intensive, ce travail active la possibilité de parler dans une langue encore à inventer et ouvre une conversation sensorielle à plusieurs voix.