Socorro, Gloria!

La Ribot

Du 04 février au 06 février 1995

Socorro! Gloria!, 1991, est une danse solo chorégraphiée comme un divertissement humoristique de cabaret. La performance emploie des accessoires et des costumes mais repose également sur des mouvements précis et un minutage parfait. Son humour féministe parodie deux stéréotypes féminins – la femme nerveuse incapable de s’exprimer en public et l’effeuilleuse professionnelle.

Dans Socorro! Gloria!, La Ribot apparaît sur scène avec sa frêle silhouette curieusement élargie. Après s’être assise, elle ajuste un pied de microphone comme si allait se mettre à parler ou à chanter, mais sans pouvoir s’y décider. Bataillant pour garder la face, elle commence par retirer une à une ses couches d’habits, dont certains très bizarres : une combinaison une-pièce vert kaki arborant des animaux imprimés par exemple. Après un moment, le style de la performance change et le strip-tease de La Ribot se meut en une parodie de mouvements caractéristiques des strip-teaseuses averties. Elle nous surpend pourtant à nouveau, ne portant pas une paire de collants, mais quatre, et au moins une demi-douzaine de paires de culottes. La sonate n° 22 de Beethoven accompagne ce strip-tease insolite, son romantisme cérébral simultanément sapé par la comédie offerte par la performance de La Ribot, qui gagne ainsi plus d’ampleur.

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Socorro! Gloria!, 1991, est une danse solo chorégraphiée comme un divertissement humoristique de cabaret. La performance emploie des accessoires et des costumes mais repose également sur des mouvements précis et un minutage parfait. Son humour féministe parodie deux stéréotypes féminins – la femme nerveuse incapable de s’exprimer en public et l’effeuilleuse professionnelle.

Dans Socorro! Gloria!, La Ribot apparaît sur scène avec sa frêle silhouette curieusement élargie. Après s’être assise, elle ajuste un pied de microphone comme si allait se mettre à parler ou à chanter, mais sans pouvoir s’y décider. Bataillant pour garder la face, elle commence par retirer une à une ses couches d’habits, dont certains très bizarres : une combinaison une-pièce vert kaki arborant des animaux imprimés par exemple. Après un moment, le style de la performance change et le strip-tease de La Ribot se meut en une parodie de mouvements caractéristiques des strip-teaseuses averties. Elle nous surpend pourtant à nouveau, ne portant pas une paire de collants, mais quatre, et au moins une demi-douzaine de paires de culottes. La sonate n° 22 de Beethoven accompagne ce strip-tease insolite, son romantisme cérébral simultanément sapé par la comédie offerte par la performance de La Ribot, qui gagne ainsi plus d’ampleur.

Distribution

  • Conception et performance La Ribot
  • Musique Sonate pour piano n22 Beethoven
  • Lumières Freddy Guerlache
  • Costumes La Ribot