L’opérette sans sous, si

Marco Berrettini

Du 27 janvier au 28 janvier 2007

« Le genre opérette me plaît parce qu’il est ouvert et accueille sans discrimination le chant, la danse et le théâtre, dans une dynamique joyeuse et entraînante. C’est une forme qui exorcise à chaque instant le sérieux et la gravité de la vie, de façon à provoquer le rire, le rire comme libération de la peur du sacré, de l’interdit autoritaire et du pouvoir. La cohabitation d’une forme légère de spectacle avec un propos politiquement fort a déjà existé, notamment chez Brecht ou Kurt Weil, qui composa plusieurs oeuvres musicales pour Broadway lorsqu’il a fui l’Allemagne nazie. Ainsi, je souhaite traiter avec la légèreté voire la superficialité et l’humour qui caractérisent l’opérette, des traits de notre société contemporaine qui eux sont très sérieux, développés notamment par le philosophe allemand Peter Sloterdijk dans ‹ La mobilisation infinie ›. »

Marco Berrettini aime mélanger les contraires et faire se confronter les genres : L’Opérette sans sou, si… est un croisement entre comédie musicale et théâtre politique, entre forme légère et contenu sérieux. Ironique et provocateur, Marco Berrettini cherche à développer un discours critique sur nos sociétés contemporaines en poursuivant la réflexion entamée avec « Multi(s)me » (2000) sur le vieillissement de l’interprète et la difficulté physique à entretenir un haut niveau technique requis par les chorégraphes, mais plus largement par tous les employeurs dans quelque domaine que ce soit. Ainsi, les personnages sont confrontés à une série de défis : ils doivent enchaîner des performances qui ne sont plus de leur âge et leur cadence doit être tenue tant bien que mal… au risque de mal faire, de rater ou de déraper. A une cadence soutenue et endiablée qui mélange allègrementoperee les styles chorégraphiques et musicaux (valses, french cancan, pogo, slow, cha cha, Strauss et électro-rock japonais), Marco Berrettini et la compagnie *Melk Prod nous offrent une pièce foisonnante de provocations, d’humour et d’ironie.

Le texte simplifié n'est pas disponible.

« Le genre opérette me plaît parce qu’il est ouvert et accueille sans discrimination le chant, la danse et le théâtre, dans une dynamique joyeuse et entraînante. C’est une forme qui exorcise à chaque instant le sérieux et la gravité de la vie, de façon à provoquer le rire, le rire comme libération de la peur du sacré, de l’interdit autoritaire et du pouvoir. La cohabitation d’une forme légère de spectacle avec un propos politiquement fort a déjà existé, notamment chez Brecht ou Kurt Weil, qui composa plusieurs oeuvres musicales pour Broadway lorsqu’il a fui l’Allemagne nazie. Ainsi, je souhaite traiter avec la légèreté voire la superficialité et l’humour qui caractérisent l’opérette, des traits de notre société contemporaine qui eux sont très sérieux, développés notamment par le philosophe allemand Peter Sloterdijk dans ‹ La mobilisation infinie ›. »

Marco Berrettini aime mélanger les contraires et faire se confronter les genres : L’Opérette sans sou, si… est un croisement entre comédie musicale et théâtre politique, entre forme légère et contenu sérieux. Ironique et provocateur, Marco Berrettini cherche à développer un discours critique sur nos sociétés contemporaines en poursuivant la réflexion entamée avec « Multi(s)me » (2000) sur le vieillissement de l’interprète et la difficulté physique à entretenir un haut niveau technique requis par les chorégraphes, mais plus largement par tous les employeurs dans quelque domaine que ce soit. Ainsi, les personnages sont confrontés à une série de défis : ils doivent enchaîner des performances qui ne sont plus de leur âge et leur cadence doit être tenue tant bien que mal… au risque de mal faire, de rater ou de déraper. A une cadence soutenue et endiablée qui mélange allègrementoperee les styles chorégraphiques et musicaux (valses, french cancan, pogo, slow, cha cha, Strauss et électro-rock japonais), Marco Berrettini et la compagnie *Melk Prod nous offrent une pièce foisonnante de provocations, d’humour et d’ironie.

Distribution

  • direction artistique : Marco Berrettini
  • Ont travaillé ensemble à la réalisation du projet : Marco Berrettini, Jean-Paul
  • Bourel, Jérôme Brabant, Carine Charaire, Bruno Faucher, Chiara Gallerani,
  • Jan Kopp, Maguelonne Marre, Gianfranco Poddighe, Anja Röttgerkamp
  • lumière et régie générale : Philippe Bouttier
  • administration /production : Isabelle Morel
  • coproduction : Le Département des affaires culturelles de la Ville de Genève,
  • l’Arsenic, Lausanne, Centre d’Art Scénique Contemporain à Lausanne,
  • Pôle Sud Théâtre à Strasbourg, le Parc de La Villette, le Centre de développement
  • chorégraphique de Toulouse
  • Coréalisation Maison Daura, résidences internationales d’artistes, Région
  • Midi-Pyrénées. La Compagnie *Melk Prod est subventionnée au titre de
  • l’aide aux compagnies chorégraphiques par le Ministère de la Culture et de
  • la Communication – DRAC Ile-de-France