Archipelagogo Club – Victoire sur le soleil

Anna Tje, Bone Black, Maïté Chénière, object blue, Sirenessa

Le 18 janvier

« [Celleux] qui deviennent au bout de la nuit un liquide noir, un miroir de sueur qui s’étale sur le sol, la carte d’un monde avec seulement des océans. [Celleux] qui ont tordu leur corps et [celleux] qui ont cassé leur corps. [Celleux] que l’on a épuisés. [Celleux] qui veillent. Et chérissent les noms des morts. [Celleux] qui forment un foyer où se précipitent des paysages en désordre. [Celleux] qui fouillent la réserve du musée des os, [celleux] qui veillent les images en colère dans leurs muscles, [celleux] qui font pisser une archive sur le dancefloor. »

Ceux qui veillent les images nègres, Olivier Marboeuf, 2019.

Alors que la lumière du jour sert le regard normatif, la nuit est devenue, pour les personnes queer et racisées, un espace de remise en question des règles qui ont cours le jour. Dans la nuit, la gestion de la lumière artificielle peut être maîtrisée par un individu, ou un groupe, qui se met lui même en scène. À l’abri des violences et des discriminations quotidiennes, les clubs fonctionnent comme des safe spaces, qui permettent de se rassembler et de s’épanouir, de trouver la puissance dans sa propre lumière.

Pour cette deuxième édition de l’Archipelagogo Club, Mighty et Anna Tjé inaugureront l’évènement avec une performance nourrie de résilience et de flamboyance – qualitées propre aux musiques (de club) issues des communautés queers afrodescendantes, de la Disco au Ballroom en passant par la House. Dans une installation immersive, le duo local Sirenessa & Bone Black et les artistes internationales object blue et Soumaya Phéline poursuivront de défaire le soleil. À travers leurs sélections de musiques, iels ouvriront des mondes pour nos corps archipéliques.

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« [Celleux] qui deviennent au bout de la nuit un liquide noir, un miroir de sueur qui s’étale sur le sol, la carte d’un monde avec seulement des océans. [Celleux] qui ont tordu leur corps et [celleux] qui ont cassé leur corps. [Celleux] que l’on a épuisés. [Celleux] qui veillent. Et chérissent les noms des morts. [Celleux] qui forment un foyer où se précipitent des paysages en désordre. [Celleux] qui fouillent la réserve du musée des os, [celleux] qui veillent les images en colère dans leurs muscles, [celleux] qui font pisser une archive sur le dancefloor. »

Ceux qui veillent les images nègres, Olivier Marboeuf, 2019.

Alors que la lumière du jour sert le regard normatif, la nuit est devenue, pour les personnes queer et racisées, un espace de remise en question des règles qui ont cours le jour. Dans la nuit, la gestion de la lumière artificielle peut être maîtrisée par un individu, ou un groupe, qui se met lui même en scène. À l’abri des violences et des discriminations quotidiennes, les clubs fonctionnent comme des safe spaces, qui permettent de se rassembler et de s’épanouir, de trouver la puissance dans sa propre lumière.

Pour cette deuxième édition de l’Archipelagogo Club, Mighty et Anna Tjé inaugureront l’évènement avec une performance nourrie de résilience et de flamboyance – qualitées propre aux musiques (de club) issues des communautés queers afrodescendantes, de la Disco au Ballroom en passant par la House. Dans une installation immersive, le duo local Sirenessa & Bone Black et les artistes internationales object blue et Soumaya Phéline poursuivront de défaire le soleil. À travers leurs sélections de musiques, iels ouvriront des mondes pour nos corps archipéliques.

Distribution

Concept et CEO Maïté Chénière
Performance inaugurale et scénographie Mighty et Anna Tjé aka Anna the Supernova
DJ sets Sirenessa & Bone Black (B2B2B2/CH), object blue (Shimmering Frequencies, Tobago Tracks / UK), Soumaya Phéline (High Needs Low / BE)
Vidéo Roland Lauth
Production House of ButchXtra
Coproduction TU – Théâtre de l’Usine
Avec le généreux soutien de la Ville de Genève, la Loterie Romande et l’Abri