VISITE GUIDEE

Claudia Dias

Du 12 janvier au 13 janvier 2006

Visite guidée est une promenade autobiographique, historique et culturelle dans la capitale portugaise. L’artiste nous expose sa version, sa vision de la cité. Et peu à peu, les éléments de son quotidien se déconstruisent, petit à petit, ce qui lui faisait office de costume s’amenuise pour que se construise sa ville, pour que se racontent ses histoires, pour qu’existe son corps.

Cláudia Dias propose un voyage à un univers personnel et biographique, une démarche non pas tant bio-phagique mais plutôt d’affranchissement. Une proposition qui semble rejeter son enfermement dans un monde confortable et identifié afin de s’en échapper et de partir à la découverte d’un autre. Elle procède, de cette manière, à une exposition personnelle sans jugement sur les sentiments qu’elle a pu vivre au moment des faits et explore avant tout les effets de ces sentiments sur le présent. Ce n’est qu’en apparence qu’il s’agit d’un travail de mémoire. Et ce n’est qu’en apparence qu’il peut être assimilé à un anachronisme. Car il s’agit, avant tout, d’une proposition profondément urbaine, dans tout ce que cela représente d’individualité stérile et monotone. Une urbanité sans émotion, appelant à une autre forme d’organisation, centrée sur une nouvelle définition du lieu et des responsabilités de chacun dans la construction d’un imaginaire collectif. Nous pouvons ainsi considérer qu’elle procède à une réévaluation de la nostalgie e des empathies émotionnelles avec les lieux, les noms, et les choses quotidiennes, cherchant une manière pour « larguer les amarres » et découvrir le chemin à suivre. Cláudia Dias propose ainsi de penser sur ce qui nous appartient de facto.

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Visite guidée est une promenade autobiographique, historique et culturelle dans la capitale portugaise. L’artiste nous expose sa version, sa vision de la cité. Et peu à peu, les éléments de son quotidien se déconstruisent, petit à petit, ce qui lui faisait office de costume s’amenuise pour que se construise sa ville, pour que se racontent ses histoires, pour qu’existe son corps.

Cláudia Dias propose un voyage à un univers personnel et biographique, une démarche non pas tant bio-phagique mais plutôt d’affranchissement. Une proposition qui semble rejeter son enfermement dans un monde confortable et identifié afin de s’en échapper et de partir à la découverte d’un autre. Elle procède, de cette manière, à une exposition personnelle sans jugement sur les sentiments qu’elle a pu vivre au moment des faits et explore avant tout les effets de ces sentiments sur le présent. Ce n’est qu’en apparence qu’il s’agit d’un travail de mémoire. Et ce n’est qu’en apparence qu’il peut être assimilé à un anachronisme. Car il s’agit, avant tout, d’une proposition profondément urbaine, dans tout ce que cela représente d’individualité stérile et monotone. Une urbanité sans émotion, appelant à une autre forme d’organisation, centrée sur une nouvelle définition du lieu et des responsabilités de chacun dans la construction d’un imaginaire collectif. Nous pouvons ainsi considérer qu’elle procède à une réévaluation de la nostalgie e des empathies émotionnelles avec les lieux, les noms, et les choses quotidiennes, cherchant une manière pour « larguer les amarres » et découvrir le chemin à suivre. Cláudia Dias propose ainsi de penser sur ce qui nous appartient de facto.

Distribution

  • conception Claudia Dias
  • scénographie et lumière Walter Lauterer
  • son André Pires
  • musique Arnold Haberl
  • direction technique Pedro Machado
  • accompagnement artistique oão Fiadeiro, Olga Mesa*, João Queiroz*