UN TERRIFIANT AQUELARRE ! Cartographie des corps en résistance

Cecilia Moya Rivera, Valeska Romero Curiqueo

Du 08 mai au 09 mai 2021

Valeska et Cecilia se sont rencontrées il y a deux étés à Genève. Dans ce premier atelier au TU, elles invitent à générer des liens et des rencontres entre femmes, personnes non binaires, kuir, qui viennent d’une même terre : l’Amérique latine – ABYA-YALA. À travers leur corps non- blancs, elles réfléchissent à leur héritage colonial et elles se posent la question : “Si nous sommes des métis.x.ses, né.e.x.s en 1500, au sein du mélange européen et indigène, quelles sont nos racines ? Existent-elles vraiment ?”

A partir de cette question, les artistes cherchent à initier un dialogue qui permet de recomposer et redéfinir collectivement les identités métissées, celles qui résistent aux mémoires des corps et des biographies. Elles nous invitent à tisser, à unir de restes et de pièces détachées une « arpillera – cartographie ». A travers sa conception matérielle et conceptuelle, les participantEXs de l’atelier travailleront à traduire les concepts entremêlés de migration, d’identité et de (anti)colonialisme sur le corps.

Les «arpilleras» sont des pièces brodées collectivement qui ont enregistré les violences, les luttes et les expériences des périodes dictatoriales au Chili.

*Mixité choisie: ou le fait de créer des espaces non-mixtes selon certains critères. Se pratique de manière implicite dans de nombreux cercles sociaux et professionnels. Les espaces non-mixtes de pouvoir entre hommes blancs et riches, par exemple, sont multiples. Dans les pratiques militantes, la mixité choisie est un outil de lutte entre personnes affectées négativement par les systèmes oppressifs. Une réunion ou une rencontre entre personnes concernées par la même oppression permet de s’offrir un moment de répit, trouver de la solidarité, libérer la parole, identifier et planifier les luttes. C’est une proposition essentielle pour comprendre ce qui se passe, quelles sont les urgences et comment avancer face à un système de domination.

Inspiré de http://www.lallab.org/6-raisons-pour-lesquelles-les-reunions-en-non-mixite-sont-importantes/

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Valeska et Cecilia se sont rencontrées il y a deux étés à Genève. Dans ce premier atelier au TU, elles invitent à générer des liens et des rencontres entre femmes, personnes non binaires, kuir, qui viennent d’une même terre : l’Amérique latine – ABYA-YALA. À travers leur corps non- blancs, elles réfléchissent à leur héritage colonial et elles se posent la question : “Si nous sommes des métis.x.ses, né.e.x.s en 1500, au sein du mélange européen et indigène, quelles sont nos racines ? Existent-elles vraiment ?”

A partir de cette question, les artistes cherchent à initier un dialogue qui permet de recomposer et redéfinir collectivement les identités métissées, celles qui résistent aux mémoires des corps et des biographies. Elles nous invitent à tisser, à unir de restes et de pièces détachées une « arpillera – cartographie ». A travers sa conception matérielle et conceptuelle, les participantEXs de l’atelier travailleront à traduire les concepts entremêlés de migration, d’identité et de (anti)colonialisme sur le corps.

Les «arpilleras» sont des pièces brodées collectivement qui ont enregistré les violences, les luttes et les expériences des périodes dictatoriales au Chili.

*Mixité choisie: ou le fait de créer des espaces non-mixtes selon certains critères. Se pratique de manière implicite dans de nombreux cercles sociaux et professionnels. Les espaces non-mixtes de pouvoir entre hommes blancs et riches, par exemple, sont multiples. Dans les pratiques militantes, la mixité choisie est un outil de lutte entre personnes affectées négativement par les systèmes oppressifs. Une réunion ou une rencontre entre personnes concernées par la même oppression permet de s’offrir un moment de répit, trouver de la solidarité, libérer la parole, identifier et planifier les luttes. C’est une proposition essentielle pour comprendre ce qui se passe, quelles sont les urgences et comment avancer face à un système de domination.

Inspiré de http://www.lallab.org/6-raisons-pour-lesquelles-les-reunions-en-non-mixite-sont-importantes/