SYLPHIDES

Cecilia Bengolea, François Chaignaud

Du 12 mars au 22 mars 2009

Les sylphides sont des êtres immatériels, fruits de l’imagination des humains et mediums entre les mondes (principalement entre celui des morts et celui des vivants mais aussi celui des fantasmes et celui de la réalité, du possible et de l’impossible…). Objet d’un véritable engouement littéraire au XVIIIè siècle et chorégraphique au XIXè siècle, la figure de la sylphide apparaît aujourd’hui encore comme une clé et une énigme majeure de notre imaginaire. En posant la question de la matérialité du corps, de la vie après la mort et du rapport que l’on entretient avec les morts  et leur enveloppe corporelle, les sylphides interrogent certains des grands invariants de la pensée occidentale : le dualisme, le temps linéaire, le rationalisme…

Entre rite funéraire et amphidromie (fête de la naissance), Sylphides s’annonce comme une tentative littérale de réincarnation. Grâce à un dispositif permettant de faire l’expérience de la suspension des fonctions vitales à leur minimum, nous avons l’intention d’accéder à une nouvelle compréhension de nos corps et de leurs possibles anéantissements et renaissances.

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Les sylphides sont des êtres immatériels, fruits de l’imagination des humains et mediums entre les mondes (principalement entre celui des morts et celui des vivants mais aussi celui des fantasmes et celui de la réalité, du possible et de l’impossible…). Objet d’un véritable engouement littéraire au XVIIIè siècle et chorégraphique au XIXè siècle, la figure de la sylphide apparaît aujourd’hui encore comme une clé et une énigme majeure de notre imaginaire. En posant la question de la matérialité du corps, de la vie après la mort et du rapport que l’on entretient avec les morts  et leur enveloppe corporelle, les sylphides interrogent certains des grands invariants de la pensée occidentale : le dualisme, le temps linéaire, le rationalisme…

Entre rite funéraire et amphidromie (fête de la naissance), Sylphides s’annonce comme une tentative littérale de réincarnation. Grâce à un dispositif permettant de faire l’expérience de la suspension des fonctions vitales à leur minimum, nous avons l’intention d’accéder à une nouvelle compréhension de nos corps et de leurs possibles anéantissements et renaissances.

Distribution

  • Conception : Cecilia Bengolea et François Chaignaud
  • Fabrication, danse : Cecilia Bengolea, François Chaignaud, Chiara Gallerani, Lenio Kaklea
  • Lumière : Erik Houiller
  • Stylisme : Sothean Nhieim
  • Collaboration dramaturgique : Berno Polzer
  • Production: Vlovajob sru
  • Coproduction : Le Quartz – Scène Nationale de Brest, Le Merlan – Scène Nationale de Marseille, CCN de Franche-Comté à Belfort dans le cadre l’accueil/studio Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Franche-Comté, Centre Chorégraphique de Montpellier, Théâtre de l’Usine
  • Avec le soutien de la Ménagerie de Verre (Paris) dans le cadre des StudioLab