SOIF

Yann Marussich

Du 09 janvier au 11 janvier 2006

Dans ce travail, Yann Marussich prend de la distance vis-à-vis de l’immobilité que nous retrouverons dans son installation « BLESSURE » et revient au mouvement et à la danse dans un solo qu’il a créé pour la danseuse turque Filiz Sizanli. Poème d’amour, ce solo interroge l’absolue nécessité de préserver aussi sa solitude amoureuse. Se basant sur une structure complexe définie par trois lignes directrices : la voix, le mouvement et la musique, Marussich explore les différentes sonorités des langues française et turque dans un chant d’amour qui se déploiera dans le corps et dans la voix de l’interprète.

« Une femme seule. Un solo. Un chant d’amour. L’amour de l’autre qui n’est pas là. Qui ne sont plus là. Ce n’est pas un chant nostalgique. Ce n’est pas un poème sur l’absence, mais bien sur la présence en soi de l’amour, la présence de l’autre en soi, ou comment on se représente l’être amoureux en soi dans les moments importants de solitude. Il est important de se retrouver seul à ce moment-là. Il est important d’être seul pour comprendre l’autre, et le retrouver. C’est cette solitude amoureuse que je voudrais  représenter ici sous son aspect féminin »

 « Mon approche de la poésie n’a jamais été structurelle, conceptuelle ou formelle. Elle a toujours eu une direction lyrique ou politique ou quotidienne ou introspective. Il a toujours été important pour moi d’utiliser des mots du quotidien afin d’offrir une grande lisibilité au lecteur. Le passage au sonore ne déroge pas à cette règle. Ma seule règle était de me sentir libre et de ne me plier à aucune contrainte, ou suffisamment souple.

Je ne cherche pas à copier ce qui à été fait, mais à chercher un chemin propre à mes mots, à ma manière de m’engager dans la vie et dans l’intériorité du monde et de moi-même. »

« Pousser à bout le corps. Au bout du corps. Au bout de l’idée du corps. Au bout du chemin qui ne se termine jamais. Au bout du verbe . » (Y.M.)

Le texte simplifié n'est pas disponible.

Dans ce travail, Yann Marussich prend de la distance vis-à-vis de l’immobilité que nous retrouverons dans son installation « BLESSURE » et revient au mouvement et à la danse dans un solo qu’il a créé pour la danseuse turque Filiz Sizanli. Poème d’amour, ce solo interroge l’absolue nécessité de préserver aussi sa solitude amoureuse. Se basant sur une structure complexe définie par trois lignes directrices : la voix, le mouvement et la musique, Marussich explore les différentes sonorités des langues française et turque dans un chant d’amour qui se déploiera dans le corps et dans la voix de l’interprète.

« Une femme seule. Un solo. Un chant d’amour. L’amour de l’autre qui n’est pas là. Qui ne sont plus là. Ce n’est pas un chant nostalgique. Ce n’est pas un poème sur l’absence, mais bien sur la présence en soi de l’amour, la présence de l’autre en soi, ou comment on se représente l’être amoureux en soi dans les moments importants de solitude. Il est important de se retrouver seul à ce moment-là. Il est important d’être seul pour comprendre l’autre, et le retrouver. C’est cette solitude amoureuse que je voudrais  représenter ici sous son aspect féminin »

 « Mon approche de la poésie n’a jamais été structurelle, conceptuelle ou formelle. Elle a toujours eu une direction lyrique ou politique ou quotidienne ou introspective. Il a toujours été important pour moi d’utiliser des mots du quotidien afin d’offrir une grande lisibilité au lecteur. Le passage au sonore ne déroge pas à cette règle. Ma seule règle était de me sentir libre et de ne me plier à aucune contrainte, ou suffisamment souple.

Je ne cherche pas à copier ce qui à été fait, mais à chercher un chemin propre à mes mots, à ma manière de m’engager dans la vie et dans l’intériorité du monde et de moi-même. »

« Pousser à bout le corps. Au bout du corps. Au bout de l’idée du corps. Au bout du chemin qui ne se termine jamais. Au bout du verbe . » (Y.M.)

Distribution

  • conception et chorégraphie Yann Marussich
  • Interprète Filiz Sizanli
  • régie son et traitement sonore Nadan Rojnick
  • Percussion Anne Cardinaud
  • Photos Isabelle Meister
  • Attaché de diffusion Thuy-San Dinh
  • Production et administration Perceuse productions scènes
  • Coproduction Théâtre de l’Usine
  • Remerciements particuliers Thierry Simonot et Vincent Bertholet
  • Soutiens Pro Helvetia, Etat de Genève, Ville de Genève, Loterie romande et Société suisse des auteurs