MANQUE
Antonella Vitali, Patrick Heller
Du 11 mai au 21 mai 2006
Étonnante par sa forme, provocante et juste dans la confession de ses personnages, Manque est une pièce de révolte sombre et désespérée, imprégnée d’une énergie brute. Elle est à la fois immorale et céleste, sublime et subversive. C’est une hydre à quatre têtes qui dissémine des morceaux d’âmes et de foutre à tout vent n’usant pour cela que de la force de la métaphore et de la musicalité. Elle rend compte de la vie dissolue et déprimée de quatre individus (A, B, C et M) qui se parlent sans se parler, qui se regardent sans jamais se voir. Tous sont seuls face à eux-mêmes et s’unissent dans un cri.
Vision humaniste à l’humeur triste, au coït mou, au verbe sec.
“Je déteste l’idée que le théâtre ne soit que le passe-temps d’une soirée. Il devrait être une exigence émotionnelle et intellectuelle. J’adore le football. Le degré d’analyse qu’on peut entendre sur les gradins est étonnant. Si les gens faisaient ça au théâtre, mais non. Ils s’attendent à êtres confortablement installés et à ne pas participer. S’il y a une place pour les comédies musicales, l’opéra ou n’importe quoi, alors il devrait y en avoir une pour les pièces nouvelles de qualité, sans égard pour le box-office”
Sarah Kane 1995
“Je pense en fait que «Manque», où il n’y a pas la moindre violence physique, qui est une pièce tranquille, est la plus désespérée des choses que j’ai écrites jusqu’à présent. À un certain moment, quelqu’un dit : «Il y a une éclaircie «, et à partir de là, la pièce se fait en apparence de plus en plus porteuse d’espoir. Mais, en fait, les personnages ont tous renoncé. C’est la première pièce de moi où l’on dit: « Merde de tout ça, moi j’suis pas là». (…) ««Manque»» a été écrit pendant une période où j’avais cessé d’avoir foi en l’amour”.
Sarah Kane 1998
Étonnante par sa forme, provocante et juste dans la confession de ses personnages, Manque est une pièce de révolte sombre et désespérée, imprégnée d’une énergie brute. Elle est à la fois immorale et céleste, sublime et subversive. C’est une hydre à quatre têtes qui dissémine des morceaux d’âmes et de foutre à tout vent n’usant pour cela que de la force de la métaphore et de la musicalité. Elle rend compte de la vie dissolue et déprimée de quatre individus (A, B, C et M) qui se parlent sans se parler, qui se regardent sans jamais se voir. Tous sont seuls face à eux-mêmes et s’unissent dans un cri.
Vision humaniste à l’humeur triste, au coït mou, au verbe sec.
“Je déteste l’idée que le théâtre ne soit que le passe-temps d’une soirée. Il devrait être une exigence émotionnelle et intellectuelle. J’adore le football. Le degré d’analyse qu’on peut entendre sur les gradins est étonnant. Si les gens faisaient ça au théâtre, mais non. Ils s’attendent à êtres confortablement installés et à ne pas participer. S’il y a une place pour les comédies musicales, l’opéra ou n’importe quoi, alors il devrait y en avoir une pour les pièces nouvelles de qualité, sans égard pour le box-office”
Sarah Kane 1995
“Je pense en fait que «Manque», où il n’y a pas la moindre violence physique, qui est une pièce tranquille, est la plus désespérée des choses que j’ai écrites jusqu’à présent. À un certain moment, quelqu’un dit : «Il y a une éclaircie «, et à partir de là, la pièce se fait en apparence de plus en plus porteuse d’espoir. Mais, en fait, les personnages ont tous renoncé. C’est la première pièce de moi où l’on dit: « Merde de tout ça, moi j’suis pas là». (…) ««Manque»» a été écrit pendant une période où j’avais cessé d’avoir foi en l’amour”.
Sarah Kane 1998
Distribution
- cie H+M
- Mise en scène et scénographie Patrick Heller et Antonella Vitali
- Jeu Valeria Bertolotto
- Monica Budde
- Thomas Freitag
- Jacques Maître
- Musique Damien Schmocker et Jérome Pellegrini
- Video Thierry Stalder
- Lumière Nadan Rojnic
- Presse et administration Lili Auderset