I’M GONNA NEED ANOTHER ONE

Jen Rosenblit

Le 26 avril

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Que faire de la substance qui nous entoure, de ses possibilités de sens ?

Avec Jen Rosenblit, la scène est comme une planète en cours de formation. Construction – déstructuration – morpho-élaboration. L’architecture est encore molle : elle se construit, s’effrite et se reconfigure, tantôt mousse, roche et sable, comme des barrages de débris qui s’entrechoquent.

Jen Rosenblit propose une expérience de la transformation, de la création constante de sens, qui se fait souvent par un processus curieux et complexe d’excavation et d’extraction : on creuse, on trouve, et l’on se nourrit de ce que l’on trouve jusqu’à ce que ça se dessèche et que ça devienne de la poussière. Puis on recommence. Les blocs de matière verte que Jen travaille prennent alors plusieurs sens possibles. Ils sont un peu ceux des villes, ceux qui échafaudent un urbanisme peuplé de règles implicites et oppressantes, ceux d’une société bâtie sur l’origine et la patrie.
En cultivant un pays qui se désintègre lentement, l’artiste démultiplie les voix. Des personnages réels ou mythologiques s’adressent à un.e interlocuteur.e intangible. Alors on écoute et l’envie de malaxer et de sculpter cette étrange matière nous prend.

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Que faire de la substance qui nous entoure, de ses possibilités de sens ?

Avec Jen Rosenblit, la scène est comme une planète en cours de formation. Construction – déstructuration – morpho-élaboration. L’architecture est encore molle : elle se construit, s’effrite et se reconfigure, tantôt mousse, roche et sable, comme des barrages de débris qui s’entrechoquent.

Jen Rosenblit propose une expérience de la transformation, de la création constante de sens, qui se fait souvent par un processus curieux et complexe d’excavation et d’extraction : on creuse, on trouve, et l’on se nourrit de ce que l’on trouve jusqu’à ce que ça se dessèche et que ça devienne de la poussière. Puis on recommence. Les blocs de matière verte que Jen travaille prennent alors plusieurs sens possibles. Ils sont un peu ceux des villes, ceux qui échafaudent un urbanisme peuplé de règles implicites et oppressantes, ceux d’une société bâtie sur l’origine et la patrie.
En cultivant un pays qui se désintègre lentement, l’artiste démultiplie les voix. Des personnages réels ou mythologiques s’adressent à un.e interlocuteur.e intangible. Alors on écoute et l’envie de malaxer et de sculpter cette étrange matière nous prend.

Distribution

Conception, écriture et performeuse : Jen Rosenblit
Sound design : Gerald Kurdian
Dramaturgie : Kuchar&Co, Adham Hafez et Adam Kucharski
Recherche et photographie : Simon Courchel
Chessflore : Christopher Füllemann
Assistanat : Lulu Obermayer
Coproduction : M.i.C.A., Katharina Meyer et Raisa Kröger
Soutiens : Captial Cultural Funds en collaboration avec The Chocolate Factory Theater et soutenu par Atelier Mondial