GRAVITATION 9.81
Dorothée Thébert-Filliger
Du 07 juin au 10 juin 2007
Hypothèse n°1
La force de gravitation n’existe plus.
Proposition
La projection : une aire de jeu délimitée, un espace sans point de repère. A
l’intérieur : un corps. Qui défie les lois de l’attraction terrestre et se joue de la
réalité.
Constat
L’image crée une fiction.
Élodie Aubonney et Dorothée Thébert se sont rencontrées à l’Atelier Danse Manon Hotte. Depuis longtemps, Dorothée est préoccupée par la relation entre l’image projetée et le spectacle vivant et désire entreprendre un duo danse-image. Manon Hotte propose cette collaboration à Élodie dans le cadre d’Extension Virevolte. Dès les premiers rendez-vous, elles cherchent un moyen de considérer la danse et l’image au même niveau. Créer une conversation entre les deux médiums. Traiter l’image comme un personnage, afin de développer un rapport d’égalité. Très vite, elles ont besoin de travailler en filmant, pour tester le rapport qu’instaure la caméra vis à vis de la danseuse et pour apprendre, aussi, à se connaître l’une et l’autre. Elles réalisent de courtes séquences, pour lesquelles elles déterminent un point de vue particulier pour la caméra. Elles jouent. Ce processus les a conduit à développer une recherche sur la notion d’espace et la recherche d’une inversion des repères gravitationnels.
La verticalité d’une danseuse mise en doute par l’image
La chorégraphie est construite spécifiquement pour l’oeil de la caméra. Celle-ci est fixée au plafond et filme le sol en plongée. L’image est projetée sur un écran, derrière lequel évolue la danseuse. Ce dispositif simple cherche à traduire des sensations d’apesanteur, irréalisables pour l’être humain, qui est soumis inconditionnellement aux lois de la gravité. Sous les yeux du spectateur apparaît un corps qui défie l’attraction terrestre. Le mouvement naît du point de friction infime où l’on bascule de l’équilibre vers la chute, pour créer la sensation de vertige. La notion de poids est inversée, les points de repères spatiaux disparaissent.
Un jeu se crée, qui tente de donner forme à un espace imaginaire.
« Vouloir mettre la fiction à la place de la vérité » à dit Isaac Newton.
Hypothèse n°1
La force de gravitation n’existe plus.
Proposition
La projection : une aire de jeu délimitée, un espace sans point de repère. A
l’intérieur : un corps. Qui défie les lois de l’attraction terrestre et se joue de la
réalité.
Constat
L’image crée une fiction.
Élodie Aubonney et Dorothée Thébert se sont rencontrées à l’Atelier Danse Manon Hotte. Depuis longtemps, Dorothée est préoccupée par la relation entre l’image projetée et le spectacle vivant et désire entreprendre un duo danse-image. Manon Hotte propose cette collaboration à Élodie dans le cadre d’Extension Virevolte. Dès les premiers rendez-vous, elles cherchent un moyen de considérer la danse et l’image au même niveau. Créer une conversation entre les deux médiums. Traiter l’image comme un personnage, afin de développer un rapport d’égalité. Très vite, elles ont besoin de travailler en filmant, pour tester le rapport qu’instaure la caméra vis à vis de la danseuse et pour apprendre, aussi, à se connaître l’une et l’autre. Elles réalisent de courtes séquences, pour lesquelles elles déterminent un point de vue particulier pour la caméra. Elles jouent. Ce processus les a conduit à développer une recherche sur la notion d’espace et la recherche d’une inversion des repères gravitationnels.
La verticalité d’une danseuse mise en doute par l’image
La chorégraphie est construite spécifiquement pour l’oeil de la caméra. Celle-ci est fixée au plafond et filme le sol en plongée. L’image est projetée sur un écran, derrière lequel évolue la danseuse. Ce dispositif simple cherche à traduire des sensations d’apesanteur, irréalisables pour l’être humain, qui est soumis inconditionnellement aux lois de la gravité. Sous les yeux du spectateur apparaît un corps qui défie l’attraction terrestre. Le mouvement naît du point de friction infime où l’on bascule de l’équilibre vers la chute, pour créer la sensation de vertige. La notion de poids est inversée, les points de repères spatiaux disparaissent.
Un jeu se crée, qui tente de donner forme à un espace imaginaire.
« Vouloir mettre la fiction à la place de la vérité » à dit Isaac Newton.
Distribution
- conception et interprétation : Elodie Aubonney et Dorothée Thébert