FARCI.E
Sorour Darabi
Du 05 avril au 06 avril 2019
Dans le cadre de EMERGENTIA, une plateforme pour la création chorégraphique contemporaine et émergente. Du 3 au 13 avril 2019.
Collaboration L’Abri / ADC / TU.
Infos et réservations : www.emergentia.ch
ACCUEIL
La corps est un langue comme les autres.
Langue : gaze qui sépare l’humain de son monde, qui lui permet de penser, de regarder, de sentir, de (se) construire, de conceptualiser, de faire l’amour…
Comment réfléchir à l’identité de genre avec une langue qui assigne un genre aux mots eux-mêmes ? Comment réfléchir à l’identité de la genre dans un langue qui assigne une genre aux mots elles-mêmes?
En farsi, langue maternelle de Sorour, il n’y a pas de genre. Ni les objets, ni les idées n’ont un sexe, le mot « genre » se dit « جنسیت jenssiat » et ça signifie « matière ». Alors, lorsqu’il s’applique aux objets, il désigne leur matérialité, quand il s’applique aux êtres vivants, il désigne leur sexe. Le genre de la table, c’est le bois et mon genre, c’est la peau, la chair, les os, les muscles, le sang… Mais c’est quoi la matière du mot « genre » ? Comment penser le genre alors qu’on donne un sexe aux idées ? En français, un objet que l’on n’arrive pas à nommer, c’est une « chose ». Alors, un corps qu’on n’arrive pas à genrer, c’est une chose ? Une chose, en français, c’est féminin. Alors, toutes les choses sont féminines ? Et le mot «féminin» est masculin ?
Dans le cadre de EMERGENTIA, une plateforme pour la création chorégraphique contemporaine et émergente. Du 3 au 13 avril 2019.
Collaboration L’Abri / ADC / TU.
Infos et réservations : www.emergentia.ch
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La corps est un langue comme les autres.
Langue : gaze qui sépare l’humain de son monde, qui lui permet de penser, de regarder, de sentir, de (se) construire, de conceptualiser, de faire l’amour…
Comment réfléchir à l’identité de genre avec une langue qui assigne un genre aux mots eux-mêmes ? Comment réfléchir à l’identité de la genre dans un langue qui assigne une genre aux mots elles-mêmes?
En farsi, langue maternelle de Sorour, il n’y a pas de genre. Ni les objets, ni les idées n’ont un sexe, le mot « genre » se dit « جنسیت jenssiat » et ça signifie « matière ». Alors, lorsqu’il s’applique aux objets, il désigne leur matérialité, quand il s’applique aux êtres vivants, il désigne leur sexe. Le genre de la table, c’est le bois et mon genre, c’est la peau, la chair, les os, les muscles, le sang… Mais c’est quoi la matière du mot « genre » ? Comment penser le genre alors qu’on donne un sexe aux idées ? En français, un objet que l’on n’arrive pas à nommer, c’est une « chose ». Alors, un corps qu’on n’arrive pas à genrer, c’est une chose ? Une chose, en français, c’est féminin. Alors, toutes les choses sont féminines ? Et le mot «féminin» est masculin ?
Distribution
Conception, chorégraphie et interprétation : Sorour Darabi
Création lumière : Yannick Fouassier
Régisseur lumière : Jean-Marc Ségalen ou Yannick Fouassier (en alternance)
Regard extérieur : Mathieu Bouvier
Production déléguée : Météores Plateforme chorégraphique
Coproductions : Festival Montpellier Danse, ICI-CCN de Montpellier Occitanie / Pyrénées Méditéranée
Soutiens: CND – Centre national de la danse dans le cadre d’une résidence, Honolulu-Nantes, Théâtre de Vanves
Remerciements : Loïc Touzé, Raïssa Kim, Florence Diry, Pauline Brun, Jule Flierl, Clair.E Olivelli, Zar Amir Ebrahimi, Charlotte Giteau, Sandrine Barrasso