Une interférence se glisse dans ce qui nous était familier. Dans cette désorganisation réside la possibilité d’une libération, d’un retour à soi, à nous. À travers un voyage méditatif, nos corps se croisent, s’unissent et négocient entre les contraintes que l’environnement nous impose et notre volonté première d’émancipation. Nos êtres multiples forment un corps collectif en état de devenir perpétuel, à même de changer en faisant face à ses peurs et ses vulnérabilités. L’espace devient alors un laboratoire d’empathie dans lequel le trouble nous invite à réhabiliter, à partir du sensible, d’autres façons d’être et de rêver ensemble.