DECADENCE DU SEXE MASCULIN

Julien Basler, MICHELE GURTNER

Du 10 juin au 13 juin 2004

Le monde est hostile et beau, j’enfile mes petits souliers, mets un fusil sur mon épaule et pars à la chasse, c’est une métaphore.

Le travail avec Michèle Gurtner a commencé par des improvisations sur des idées simples accumulées lors de rencontres à la table. Nous voulions travailler très rapidement sur le plateau et essayer tout ce qui pouvait l’être sans aucune autocensure. Nous ne sommes pas partis sur des sujets ou des thèmes, mais plutôt sur des actions et ce qu’elles transportaient comme sens et comme émotions. Venant tous deux du théâtre, le fait de participer à un festival de danse nous semble d’un grand intérêt. L’étude du mouvement et l’intégration de celui-ci dans une situation concrète nous est apparue primordiale. Nous étions forcés de penser différemment, d’orienter nos improvisations pour qu’elles soient plus physiques, et même s’il y a du texte dans le spectacle, il n’occupe pas la première place, mais au contraire sert de révélateur au mouvement. La sélection des scènes s’est imposée d’elle-même au fil des répétitions, petit à petit, des thématiques se sont dégagées, puis une histoire s’est construite. Expliquer la forme finale du spectacle m’est difficile. Disons que c’est une fille seule sur scène, qui prend un plaisir quasi douloureux à manger du foie gras et qui se fait aborder par un homme qu’on ne voit pas mais qui se fait pourtant bien insistant. Le reste serait périlleux à traduire dans un texte de présentation.

C’est Fiamma Camesi qui va jouer cette fille, Michèle devant partir à l’étranger pour une création. Nous travaillons donc maintenant à trois. C’est une nouvelle expérience que de transmettre un spectacle à une comédienne qui n’était pas là dès le début. Elle nous apporte son regard frais, et nous sommes heureux de questionner à nouveau le spectacle avec elle.

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Le monde est hostile et beau, j’enfile mes petits souliers, mets un fusil sur mon épaule et pars à la chasse, c’est une métaphore.

Le travail avec Michèle Gurtner a commencé par des improvisations sur des idées simples accumulées lors de rencontres à la table. Nous voulions travailler très rapidement sur le plateau et essayer tout ce qui pouvait l’être sans aucune autocensure. Nous ne sommes pas partis sur des sujets ou des thèmes, mais plutôt sur des actions et ce qu’elles transportaient comme sens et comme émotions. Venant tous deux du théâtre, le fait de participer à un festival de danse nous semble d’un grand intérêt. L’étude du mouvement et l’intégration de celui-ci dans une situation concrète nous est apparue primordiale. Nous étions forcés de penser différemment, d’orienter nos improvisations pour qu’elles soient plus physiques, et même s’il y a du texte dans le spectacle, il n’occupe pas la première place, mais au contraire sert de révélateur au mouvement. La sélection des scènes s’est imposée d’elle-même au fil des répétitions, petit à petit, des thématiques se sont dégagées, puis une histoire s’est construite. Expliquer la forme finale du spectacle m’est difficile. Disons que c’est une fille seule sur scène, qui prend un plaisir quasi douloureux à manger du foie gras et qui se fait aborder par un homme qu’on ne voit pas mais qui se fait pourtant bien insistant. Le reste serait périlleux à traduire dans un texte de présentation.

C’est Fiamma Camesi qui va jouer cette fille, Michèle devant partir à l’étranger pour une création. Nous travaillons donc maintenant à trois. C’est une nouvelle expérience que de transmettre un spectacle à une comédienne qui n’était pas là dès le début. Elle nous apporte son regard frais, et nous sommes heureux de questionner à nouveau le spectacle avec elle.

Distribution

  • Conception: Michèle Gurtner, Julien Basler
  • Jeu: Fiamma Camesi