CLSTRS

Krassen Krastev

Le 27 avril

Est-ce que la peur de mourir transforme nos corps ?

Le corps aujourd’hui se donne avant tout comme une pluralité de formes, que le travail de Krassen Krastev et Christophe Füllemann entre performance et sculpture, se propose d’épuiser. Mais comment faire le tour du corps ? Il y a la polymorphie contemporaine (piercings, tatouages, body-building ou chirurgie esthétique), il y a la normalisation violente de nos expressions (de genre, de classe) et il y a les devenirs technologiques de nos chairs (membres bioniques, corps transhumanistes).
CLSTRS puise son inspiration dans des traditions du divertissement qui visibilisent la fabrication sociale des corps : le cabaret, le burlesque, la revue musicale. Entre Crazy Horse futuriste et culture queer, la performance interroge les normalisations futures. L’omniprésence de la mort se veut un porte-à-faux à la légèreté factice du cabaret : comment la société nous fera-t-elle bouger quand nos corps ne se limiterons plus à leur dimension physique ?
Le corps bionique construit ces possibles, il aborde le genre et la sexualité sans complexe. Il ne se laisse pas réduire. Synthèse entre les pôles masculins, féminins, biologiques et technologiques, le corps transhumain participe de l’émancipation du genre et s’inscrit dans le double prolongement du transgenre et de la drag-queen.
Quel sera le corps idéal du futur ? Quelles polysubstances envelopperont nos « âmes » ? Que restera-t-il de nos corps présents ?
Un spectacle qui plaira aux cyborgs, n’hésitez pas à leur en parler.

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Est-ce que la peur de mourir transforme nos corps ?

Le corps aujourd’hui se donne avant tout comme une pluralité de formes, que le travail de Krassen Krastev et Christophe Füllemann entre performance et sculpture, se propose d’épuiser. Mais comment faire le tour du corps ? Il y a la polymorphie contemporaine (piercings, tatouages, body-building ou chirurgie esthétique), il y a la normalisation violente de nos expressions (de genre, de classe) et il y a les devenirs technologiques de nos chairs (membres bioniques, corps transhumanistes).
CLSTRS puise son inspiration dans des traditions du divertissement qui visibilisent la fabrication sociale des corps : le cabaret, le burlesque, la revue musicale. Entre Crazy Horse futuriste et culture queer, la performance interroge les normalisations futures. L’omniprésence de la mort se veut un porte-à-faux à la légèreté factice du cabaret : comment la société nous fera-t-elle bouger quand nos corps ne se limiterons plus à leur dimension physique ?
Le corps bionique construit ces possibles, il aborde le genre et la sexualité sans complexe. Il ne se laisse pas réduire. Synthèse entre les pôles masculins, féminins, biologiques et technologiques, le corps transhumain participe de l’émancipation du genre et s’inscrit dans le double prolongement du transgenre et de la drag-queen.
Quel sera le corps idéal du futur ? Quelles polysubstances envelopperont nos « âmes » ? Que restera-t-il de nos corps présents ?
Un spectacle qui plaira aux cyborgs, n’hésitez pas à leur en parler.

Distribution

Concept, chorégraphie et performance : Krassen Krastev
Scénographie et performance : Christopher Füllemann
Lumières : Vincent Deblue
Costumes : Scilla Ilardo
Sonorisation : Bruno Robyr
Administration, diffusion, soutien dramaturgique : Isabelle Vuong
Photos de répétitions : Cynthia Mai Ammann
Production : cie Krassen Krastev
Coproduction : Arsenic – Centre d’art scénique contemporain, Lausanne
Soutiens : Ville de Lausanne, Loterie romande, Fondation Nestlé pour l’Art, Fondation Ernst Göhner, Fondation Oertli