Apocalypso
Luara Raio
Du 01 novembre au 03 novembre 2024
! Le spectacle n’aura pas lieu au TU mais à la Maison des arts du Grütli dans le Studio ADC/Noemi Lapszeson au 2ème étage à Rue du Général-Dufour 16, 1204 Genève. !
Le mot apocalypse vient des mots grecs APO – prendre, et KALUMA – voile, signifiant littéralement dévoiler, découvrir. En portugais, DESVELAR, porte en lui DES-VER – ne pas voir – et VELAR – veiller sur les morts. APOCALYPSO est envisagé comme une possibilité d’enlever les voiles qui recouvrent les constructions invisibles du monde colonial. Cette performance se déploie à la croisée des chemins <encruzilhada>, un carrefour qui active le corps comme un lieu cartographique où performativité, sexualité, spiritualité, fiction et sorcellerie se croisent et brouillent leurs frontières. Les corps queer racialisés jouent un rôle central dans ce travail, en tant qu’espace principal d’invocation des images et des rituels conjurés. Guidé·es par des incantations ancestrales et par leur non-conformité de genre et sexuelle, ils dansent pour créer de nouveaux territoires où détruire, résister et s’épanouir.
! Le spectacle n’aura pas lieu au TU mais à la Maison des arts du Grütli dans le Studio ADC/Noemi Lapszeson au 2ème étage à Rue du Général-Dufour 16, 1204 Genève. !
Le mot apocalypse vient des mots grecs APO – prendre, et KALUMA – voile, signifiant littéralement dévoiler, découvrir. En portugais, DESVELAR, porte en lui DES-VER – ne pas voir – et VELAR – veiller sur les morts. APOCALYPSO est envisagé comme une possibilité d’enlever les voiles qui recouvrent les constructions invisibles du monde colonial. Cette performance se déploie à la croisée des chemins <encruzilhada>, un carrefour qui active le corps comme un lieu cartographique où performativité, sexualité, spiritualité, fiction et sorcellerie se croisent et brouillent leurs frontières. Les corps queer racialisés jouent un rôle central dans ce travail, en tant qu’espace principal d’invocation des images et des rituels conjurés. Guidé·es par des incantations ancestrales et par leur non-conformité de genre et sexuelle, ils dansent pour créer de nouveaux territoires où détruire, résister et s’épanouir.
Distribution
Conception et direction Luara Raio — Performance Luara Raio et Acauã El Bandide Sereia — Lumière Lui L’Abbate — Scénographie et costumes Luara Raio et Anat Bosak — Coproduction Centro Cultural de Belém, O Espaço do Tempo & Rua das Gaivotas 6 (Lisbonne), Teatro Praga (Lisbonne), CND Centre national de la danse (Pantin) — Accueil en résidences Honolulu (Nantes), Criatório – Circolando (Porto), ICI-CCN Montpellier-Occitanie, Forum Dança (Lisbonne) — Soutiens Fonds de soutien à l’insertion post exerce initié par ICI-CCN Montpellier-Occitanie, Drac Occitanie ministère de la Culture, Circolando, Centro Cultural de Belém, O Espaço do Tempo & Rua das Gaivotas 6 (Lisbonne), CND Centre national de la danse (Pantin), Financements DGarts, Gouvernement du Portugal — Crédit photo Rachel Pimentel