Mai-Thu Perret

Née en 1976 à Genève, après une licence en lettres anglaises à Cambridge University, elle travaille comme assistante pour plusieurs artistes new-yorkais, tels que John Tremblay ou Steven Parrino, qui deviendra par la suite un proche collaborateur. En 1999 elle revient à Genève pour assurer pendant deux ans la programmation de l’espace d’art contemporain Forde à l’Usine, et commence à exposer en Suisse et à l’étranger. Lors de ces premières expositions (Le CAN, Neuchatel, 2001, Air de Paris, Paris, 2002) elle jette les prémices du projet intitulé The Crystal Frontier, basé sur la vie d’une communauté utopique féministe établie dans le désert du Nouveau-Mexique. L’artiste rédige les écrits et fabrique les traces de cette communauté imaginaire, élaborant son œuvre comme un portrait collectif et polyphonique à travers des installations, des objets de la vie quotidienne ou des extraits de journaux intimes.

En 2002 elle repart à New York pour suivre l’Independent Study Program du Whitney Museum, où artistes, théoriciens et historiens étudient ensemble, avec des professeurs comme Yvonne Rainer, Benjamin Buchloh, et Vito Acconci. Elle continue à exposer régulièrement en Europe et aux USA. En 2004, elle est invitée à participer à Statements, la section consacrée aux jeunes artistes de la prestigieuse foire ArtBasel. Le Centre d’art contemporain de Genève lui consacre une exposition en duo avec Valentin Carron en 2005, et en 2006 elle expose à la Renaissance Society à Chicago, un des plus importants centres d’art aux Etats-Unis. Les expositions personnelles dans différents musées et institutions s’enchaînent, avec le Bonnefanten Museum à Maastricht en 2007, SFMoma à San Francisco, la Kunsthalle de Saint Gall et la Kitchen à New York en 2008, et le Aspen Art Museum en 2009.

Elle reçoit le Prix fédéral des Beaux-Arts en 2004 et 2006, ainsi que le Prix Kiefer Hablitzel en 2006. En 2011, elle est lauréate du Prix Manor 2011, qui sera accompagné d’une exposition au MAMCO à Genève. Ses prochaines expositions personnelles auront lieu au University Museum of Art d’Ann Arbor (fin 2010) ainsi qu’au Kunsthaus Aarau et au Magasin de Grenoble (2011).

Lors de la Biennale de Lyon en 2007, elle crée l’installation vidéo An Evening of The Book, pour laquelle elle imagine une chorégraphie pour cinq danseuses et trois artistes dans une scénographie inspirée du constructivisme russe. C’est son premier travail sur la durée et le mouvement, une expérience qui la marque durablement et qu’elle poursuivra ensuite avec Space-Time Rhythm Modulation à la Haus der Kunst de Munich en 2010, où la vidéo est projetée directement sur un élément sculptural monumental qui a aussi servi de décor pour le tournage. Le passage à la scène s’impose et elle initie le projet Lettres d’amour en brique ancienne, une collaboration avec la chorégraphe Laurence Yadi sous la forme d’un spectacle de danse inspiré par le classique du comic strip américain,  Krazy Kat. La première ­aura lieu au Théâtre de L’Usine à Genève en mars 2011.

Parallèlement à son travail artistique Mai-Thu Perret organise ponctuellement des expositions ou des projets éditoriaux. En 2009, elle est co-commissaire de Vides : Une rétrospective, au Centre Pompidou à Paris et à la Kunsthalle de Berne, consacrée aux expositions vides de Yves Klein à nos jours. Elle est aussi artiste invitée du programme WorkMaster (Master en arts visuels) de la HEAD à Genève pour les années 2009-2010 et 2010-2011.

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Née en 1976 à Genève, après une licence en lettres anglaises à Cambridge University, elle travaille comme assistante pour plusieurs artistes new-yorkais, tels que John Tremblay ou Steven Parrino, qui deviendra par la suite un proche collaborateur. En 1999 elle revient à Genève pour assurer pendant deux ans la programmation de l’espace d’art contemporain Forde à l’Usine, et commence à exposer en Suisse et à l’étranger. Lors de ces premières expositions (Le CAN, Neuchatel, 2001, Air de Paris, Paris, 2002) elle jette les prémices du projet intitulé The Crystal Frontier, basé sur la vie d’une communauté utopique féministe établie dans le désert du Nouveau-Mexique. L’artiste rédige les écrits et fabrique les traces de cette communauté imaginaire, élaborant son œuvre comme un portrait collectif et polyphonique à travers des installations, des objets de la vie quotidienne ou des extraits de journaux intimes.

En 2002 elle repart à New York pour suivre l’Independent Study Program du Whitney Museum, où artistes, théoriciens et historiens étudient ensemble, avec des professeurs comme Yvonne Rainer, Benjamin Buchloh, et Vito Acconci. Elle continue à exposer régulièrement en Europe et aux USA. En 2004, elle est invitée à participer à Statements, la section consacrée aux jeunes artistes de la prestigieuse foire ArtBasel. Le Centre d’art contemporain de Genève lui consacre une exposition en duo avec Valentin Carron en 2005, et en 2006 elle expose à la Renaissance Society à Chicago, un des plus importants centres d’art aux Etats-Unis. Les expositions personnelles dans différents musées et institutions s’enchaînent, avec le Bonnefanten Museum à Maastricht en 2007, SFMoma à San Francisco, la Kunsthalle de Saint Gall et la Kitchen à New York en 2008, et le Aspen Art Museum en 2009.

Elle reçoit le Prix fédéral des Beaux-Arts en 2004 et 2006, ainsi que le Prix Kiefer Hablitzel en 2006. En 2011, elle est lauréate du Prix Manor 2011, qui sera accompagné d’une exposition au MAMCO à Genève. Ses prochaines expositions personnelles auront lieu au University Museum of Art d’Ann Arbor (fin 2010) ainsi qu’au Kunsthaus Aarau et au Magasin de Grenoble (2011).

Lors de la Biennale de Lyon en 2007, elle crée l’installation vidéo An Evening of The Book, pour laquelle elle imagine une chorégraphie pour cinq danseuses et trois artistes dans une scénographie inspirée du constructivisme russe. C’est son premier travail sur la durée et le mouvement, une expérience qui la marque durablement et qu’elle poursuivra ensuite avec Space-Time Rhythm Modulation à la Haus der Kunst de Munich en 2010, où la vidéo est projetée directement sur un élément sculptural monumental qui a aussi servi de décor pour le tournage. Le passage à la scène s’impose et elle initie le projet Lettres d’amour en brique ancienne, une collaboration avec la chorégraphe Laurence Yadi sous la forme d’un spectacle de danse inspiré par le classique du comic strip américain,  Krazy Kat. La première ­aura lieu au Théâtre de L’Usine à Genève en mars 2011.

Parallèlement à son travail artistique Mai-Thu Perret organise ponctuellement des expositions ou des projets éditoriaux. En 2009, elle est co-commissaire de Vides : Une rétrospective, au Centre Pompidou à Paris et à la Kunsthalle de Berne, consacrée aux expositions vides de Yves Klein à nos jours. Elle est aussi artiste invitée du programme WorkMaster (Master en arts visuels) de la HEAD à Genève pour les années 2009-2010 et 2010-2011.


Lettres d’amour en brique ancienne

Du 17 mars au 20 mars 2011

Passé