SCENES LIBRES II : WORKING POOR
Patrick Steffen
Du 14 avril au 17 avril 2007
Deuxième volet des Scènes Libres, espaces d’expérimentation proposés par le Théâtre de l’Usine. Comme la dernière fois, trois univers, trois artistes avec des sources d’inspiration différentes. Un clin d’oeil à Pasolini par Patrick Steffen dans WORKING POOR.
Comment s’engager au sein de la société civile et marier ainsi l’engagement corporel avec un engagement politique ? Comment intégrer la sensibilité du corps dans notre société ? Comment transmettre de l’espoir pour l’avenir ? Alors que, c’est une évidence, la société de consommation réduit le corps à n’être que la copie d’un modèle imposé et écrase sous le conformisme les singularités, working poor cherche à mettre l’accent sur la singularité du corps opprimé. Parallèlement, une deuxième préoccupation s’ajoute à la principale : une fois intégré à la société civile, quel est le statut du danseur ? En effet, au de là de la vocation et de la passion, la pratique de la danse est avant tout un combat incessant pour trouver les moyens de vivre du métier et de pouvoir l’exercer dans des conditions acceptables. Comment faire valoir le droit à la dignité, alors que l’état social ne reconnaît pas le travail de création comme un « vrai » travail et pousse l’artiste à vivre son activité dans des situations économiques de plus en plus défavorables ? working poor est un travail qui repose essentiellement sur ces questions et qui s’efforce de suggérer des éléments pour une réponse, sous la forme d’un projet chorégraphique.
Deuxième volet des Scènes Libres, espaces d’expérimentation proposés par le Théâtre de l’Usine. Comme la dernière fois, trois univers, trois artistes avec des sources d’inspiration différentes. Un clin d’oeil à Pasolini par Patrick Steffen dans WORKING POOR.
Comment s’engager au sein de la société civile et marier ainsi l’engagement corporel avec un engagement politique ? Comment intégrer la sensibilité du corps dans notre société ? Comment transmettre de l’espoir pour l’avenir ? Alors que, c’est une évidence, la société de consommation réduit le corps à n’être que la copie d’un modèle imposé et écrase sous le conformisme les singularités, working poor cherche à mettre l’accent sur la singularité du corps opprimé. Parallèlement, une deuxième préoccupation s’ajoute à la principale : une fois intégré à la société civile, quel est le statut du danseur ? En effet, au de là de la vocation et de la passion, la pratique de la danse est avant tout un combat incessant pour trouver les moyens de vivre du métier et de pouvoir l’exercer dans des conditions acceptables. Comment faire valoir le droit à la dignité, alors que l’état social ne reconnaît pas le travail de création comme un « vrai » travail et pousse l’artiste à vivre son activité dans des situations économiques de plus en plus défavorables ? working poor est un travail qui repose essentiellement sur ces questions et qui s’efforce de suggérer des éléments pour une réponse, sous la forme d’un projet chorégraphique.
Distribution
- DE PATRICK STEFFEN