WHAT A BODY YOU HAVE, HONEY

D’une couette blanche sur fond blanc sort une espèce de bonhomme de neige molletonné, évidemment asexué mais qui plus est sans face, ni pile, tout autre signe distinctif de l’envers et de l’endroit étant enfoui dans le molletonné entourant le corps de la danseuse. Peu à peu, les morceaux de sa carapace de bonhomme de neige se perdent pour laisser apparaître l’humain. « (…) toujours en retard (…) l’intermittence de son corps, (…) vit dans le risque et le malheur de se tromper constamment sur son appartenance. (…) Il n’est peut-être pas le sien, (…) et souvent (…) corps d’autrui (…) ce risque est une hésitation sans fin, et une tentative répétée de couper court à l’hésitation, un questionnement sans relâche (…) » Georges Didi-Huberman

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D’une couette blanche sur fond blanc sort une espèce de bonhomme de neige molletonné, évidemment asexué mais qui plus est sans face, ni pile, tout autre signe distinctif de l’envers et de l’endroit étant enfoui dans le molletonné entourant le corps de la danseuse. Peu à peu, les morceaux de sa carapace de bonhomme de neige se perdent pour laisser apparaître l’humain. « (…) toujours en retard (…) l’intermittence de son corps, (…) vit dans le risque et le malheur de se tromper constamment sur son appartenance. (…) Il n’est peut-être pas le sien, (…) et souvent (…) corps d’autrui (…) ce risque est une hésitation sans fin, et une tentative répétée de couper court à l’hésitation, un questionnement sans relâche (…) » Georges Didi-Huberman