LE GRAND CAHIER

Du 02 décembre au 12 décembre 2004

Dans un pays ravagé par la guerre, deux jumeaux se retrouvent chez une grand-mère avare et méchante. Livrés à eux-mêmes, dénués de tout sens moral, ils dressent chaque jour la liste de leur progrès et de leurs forfaits dans un grand cahier. Jour après jour, ils font l’apprentissage de la vie, de l’écriture et de la cruauté.

Adaptation d’un puissant roman de formation, le spectacle crée des échos scéniques aux principaux éléments littéraires de l’oeuvre. Au point de vue exclusif instauré par la narration correspond une mise à l’écart de tout adulte de la sphère théâtrale des jumeaux. En conséquence, les spectateurs n’appréhendent les personnages que par le biais d’ombres sur les murs et le sol. Au récit en nous qui structure le roman correspond un travail choral dans lequel huit comédiens créent une polyphonie organisée en contrepoints mobiles. Enfin, à la naissance de l’écriture que matérialise le texte du roman pendant le lecture, répond l’idée d’une mise au monde du théâtre pendant la représentation. Pour chapeauter ces trois principes, la scénographie construit un équivalent au cahier du roman en déclinant le thème du tableau noir. Tout au long du spectacle, les comédiens utlisent des ardoises qui servent de supports d’écriture, de dessins et de jeu, dans une esthétique proche d’artistes comme T.Kantor, A. Tapès ou J. Beuys.

Le texte simplifié n'est pas disponible.

Dans un pays ravagé par la guerre, deux jumeaux se retrouvent chez une grand-mère avare et méchante. Livrés à eux-mêmes, dénués de tout sens moral, ils dressent chaque jour la liste de leur progrès et de leurs forfaits dans un grand cahier. Jour après jour, ils font l’apprentissage de la vie, de l’écriture et de la cruauté.

Adaptation d’un puissant roman de formation, le spectacle crée des échos scéniques aux principaux éléments littéraires de l’oeuvre. Au point de vue exclusif instauré par la narration correspond une mise à l’écart de tout adulte de la sphère théâtrale des jumeaux. En conséquence, les spectateurs n’appréhendent les personnages que par le biais d’ombres sur les murs et le sol. Au récit en nous qui structure le roman correspond un travail choral dans lequel huit comédiens créent une polyphonie organisée en contrepoints mobiles. Enfin, à la naissance de l’écriture que matérialise le texte du roman pendant le lecture, répond l’idée d’une mise au monde du théâtre pendant la représentation. Pour chapeauter ces trois principes, la scénographie construit un équivalent au cahier du roman en déclinant le thème du tableau noir. Tout au long du spectacle, les comédiens utlisent des ardoises qui servent de supports d’écriture, de dessins et de jeu, dans une esthétique proche d’artistes comme T.Kantor, A. Tapès ou J. Beuys.

Distribution

  • d’après Agota Kristof
  • cie Angledange
  • mise en scène Andrea Novicov
  • Avec Romaine Chappuis, Géraldine Egel, Vincent Fontannaz, Pascale Güdel, piera Honegger, François Karlen, Joël Maillard, Isabelle Renaut
  • Dramaturgie et adaptation Guillaume Béguin
  • Espace accessoire et lumières Sven Kreter
  • Bande son Jean-Baptiste Bosshard
  • Costumes Coralie Chauvin
  • Régie générale François Beraud
  • Administration Adriana Mazza, Lili Auderset
  • Coproduction: Théâtre de l’Usine, Arsenic, Lausanne
  • Avec le soutien du Département des affaires culturelles de la Ville de Genève, du Service des affaires culturelles de la Ville de Lausanne, du Département de l’instruction publique de l’Etat de Genève, de la Loterie romande, de Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture, de Actions intermittents, de la Corodis, de la Fondation Friedl-Wald, de la Fondation Stanley Thomas Johnson, de la Fondation Ernst Göhner, de la Fondation Nestlé pour l’Art.