EDITO

Le 01 janvier

Réinjecter de la fiction dans le réel.
Raconter des histoires pour appréhender le temps.
Formuler des narrations pour résister.
Créer pour se défendre.
Chanter pour manifester.
Donner de la voix.
Prendre soin.

Cette deuxième partie de saison est construite comme l’agencement de chroniques d’un présent proche. Un présent mouvant qu’il s’agit d’étirer afin d’y faire résonner les voix d’un passé occulté. Des subjectivités qui traduisent le monde sur l’espace du plateau et la nécessité du théâtre comme réceptacle et diffuseur de singularités.
Des singularités en quête de vérités, qui tentent de faire justice, et qui pensent l’alternative aux impératifs néolibéraux.
Parce que nos vies valent plus que leurs profits, parce que nous n’acceptons pas cette violence, parce que nous ne voulons pas oublier, parce que nous voulons cultiver des parcelles de mémoires et des espaces pour l’émancipation, le souci de soi et l’amour des forêts, des rivières et des montagnes. Des gens dans des paysages,
des paysages dans des gens.

— Avec Mining Stories, les flamands Silke Huysmans & Hannes Dereere, se penchent sur les vestiges d’une catastrophe écologique (p. 3)
— Dans Tanzkfaktor, des jeunes chorégraphes suisses dansent la contemporanéité (p. 4)
— Les morts dialoguent avec les vivants dans Voicelessness, afin de formuler un futur plus acceptable (p. 5)
— Marie-Caroline Hominal habite les reliques d’une vie qu’elle aurait pu vivre si son identité avait été autre, c’est Hominal / Öhrn (p. 7)
— Deux coachs de vie reprennent la parole dans Self-help pour comprendre comment la recherche effrénée du bonheur les a menés à se donner la mort (p. 8)
— Et puis en mai, nous faisons sauter la ville (p. 10)

Parce que nous sommes cette assemblée qui croit en la nécessité de la contestation, parce que nous cherchons des solutions communes et que nous sommes co-responsables de ce présent qui se fait, aussi (im) parfait soit-il.

Pour le TU,
Laurence Wagner

Le texte simplifié n'est pas disponible.

Réinjecter de la fiction dans le réel.
Raconter des histoires pour appréhender le temps.
Formuler des narrations pour résister.
Créer pour se défendre.
Chanter pour manifester.
Donner de la voix.
Prendre soin.

Cette deuxième partie de saison est construite comme l’agencement de chroniques d’un présent proche. Un présent mouvant qu’il s’agit d’étirer afin d’y faire résonner les voix d’un passé occulté. Des subjectivités qui traduisent le monde sur l’espace du plateau et la nécessité du théâtre comme réceptacle et diffuseur de singularités.
Des singularités en quête de vérités, qui tentent de faire justice, et qui pensent l’alternative aux impératifs néolibéraux.
Parce que nos vies valent plus que leurs profits, parce que nous n’acceptons pas cette violence, parce que nous ne voulons pas oublier, parce que nous voulons cultiver des parcelles de mémoires et des espaces pour l’émancipation, le souci de soi et l’amour des forêts, des rivières et des montagnes. Des gens dans des paysages,
des paysages dans des gens.

— Avec Mining Stories, les flamands Silke Huysmans & Hannes Dereere, se penchent sur les vestiges d’une catastrophe écologique (p. 3)
— Dans Tanzkfaktor, des jeunes chorégraphes suisses dansent la contemporanéité (p. 4)
— Les morts dialoguent avec les vivants dans Voicelessness, afin de formuler un futur plus acceptable (p. 5)
— Marie-Caroline Hominal habite les reliques d’une vie qu’elle aurait pu vivre si son identité avait été autre, c’est Hominal / Öhrn (p. 7)
— Deux coachs de vie reprennent la parole dans Self-help pour comprendre comment la recherche effrénée du bonheur les a menés à se donner la mort (p. 8)
— Et puis en mai, nous faisons sauter la ville (p. 10)

Parce que nous sommes cette assemblée qui croit en la nécessité de la contestation, parce que nous cherchons des solutions communes et que nous sommes co-responsables de ce présent qui se fait, aussi (im) parfait soit-il.

Pour le TU,
Laurence Wagner