EDITO – saison 2010 – 2011

Le 01 janvier

Le Théâtre de l’Usine saison 22. C’est davantage de saisons que l’Amour du risque et Urgences réunit ! Plaisanterie mise à part, nous n’avons de commun avec les séries télévisées que les échos d’un titre de 2006, « Gloire et beauté », d’un certain Dorian Rossel. Soutenu par le Théâtre de l’Usine à ses débuts, le metteur en scène a depuis poursuivi son parcours dans de plus grandes maisons. Une voie que Christian Geoffroy Schlittler, Jérôme Richer ou Yann Marussich ont eux aussi suivie. Le Théâtre de l’Usine joue son rôle de tremplin pour les artistes genevois. Toutefois, il ne se limite pas à une « rampe de lancement », il est également le lieu d’une avant-garde locale et internationale plus confirmée. Au cours de l’année, dans le cadre des Festivals Particules et Big Bang ou de collaborations, le théâtre a accueilli Olga Mesa, Alain Buffard, Gisèle Vienne.

Cette année, Zachary Oberzan, transfuge du Nature Theater of Oklamoma ouvre la saison. Le Théâtre de l’Usine est à la fois un lieu cadre pour ceux qui débutent et un espace vide à investir et à faire vibrer, pour paraphraser Anne Delahaye et Nicolas Leresche, concepteurs du Corps du trou. Un espace où les artistes peuvent expérimenter un processus de création, à l’instar du Club des Arts, travailler de nouvelles écritures chorégraphiques pour Cindy Van Acker ou le trio Mandafounis / Mazliah / Zahry, partager des expériences sensorielles, créer des univers ou prendre le risque de s’aventurer dans un nouveau champ artistique comme le tenteront les plasticiens Mai-Thu Perret et Kim Seob Boninsegni.

Pas de séries télévisées. Pas à l’Usine. On n’y fait pas passer le temps, on y passe du temps avec des artistes de sang et de sens qui nous offrent l’excitation de la découverte et une réflexion non-conformiste. Dans l’esprit de ce lieu, situé au sein d’un centre alternatif qui se bat pour continuer à exister au coeur de la ville. Et la faire vivre. En dépit de ceux qui voudraient réduire au silence même un coeur qui bat.

Myriam Kridi

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Le Théâtre de l’Usine saison 22. C’est davantage de saisons que l’Amour du risque et Urgences réunit ! Plaisanterie mise à part, nous n’avons de commun avec les séries télévisées que les échos d’un titre de 2006, « Gloire et beauté », d’un certain Dorian Rossel. Soutenu par le Théâtre de l’Usine à ses débuts, le metteur en scène a depuis poursuivi son parcours dans de plus grandes maisons. Une voie que Christian Geoffroy Schlittler, Jérôme Richer ou Yann Marussich ont eux aussi suivie. Le Théâtre de l’Usine joue son rôle de tremplin pour les artistes genevois. Toutefois, il ne se limite pas à une « rampe de lancement », il est également le lieu d’une avant-garde locale et internationale plus confirmée. Au cours de l’année, dans le cadre des Festivals Particules et Big Bang ou de collaborations, le théâtre a accueilli Olga Mesa, Alain Buffard, Gisèle Vienne.

Cette année, Zachary Oberzan, transfuge du Nature Theater of Oklamoma ouvre la saison. Le Théâtre de l’Usine est à la fois un lieu cadre pour ceux qui débutent et un espace vide à investir et à faire vibrer, pour paraphraser Anne Delahaye et Nicolas Leresche, concepteurs du Corps du trou. Un espace où les artistes peuvent expérimenter un processus de création, à l’instar du Club des Arts, travailler de nouvelles écritures chorégraphiques pour Cindy Van Acker ou le trio Mandafounis / Mazliah / Zahry, partager des expériences sensorielles, créer des univers ou prendre le risque de s’aventurer dans un nouveau champ artistique comme le tenteront les plasticiens Mai-Thu Perret et Kim Seob Boninsegni.

Pas de séries télévisées. Pas à l’Usine. On n’y fait pas passer le temps, on y passe du temps avec des artistes de sang et de sens qui nous offrent l’excitation de la découverte et une réflexion non-conformiste. Dans l’esprit de ce lieu, situé au sein d’un centre alternatif qui se bat pour continuer à exister au coeur de la ville. Et la faire vivre. En dépit de ceux qui voudraient réduire au silence même un coeur qui bat.

Myriam Kridi