EDITO

Le 01 janvier

Nous rêvons l’obscur, l’invisible et la marge. Nous rêvons les oublié-e-s, les effacé-e-s, les opprimé-e-s. Nous rêvons les sorcières, nous rêvons les enragé-e-s. Nous rêvons l’égalité. Nous rêvons la nuit, nous rêvons le jour, nous rêvons le temps non segmenté.
Nous rêvons des récits, des possibles, des fictions, des réinventions. Nous rêvons la multitude et la communauté. Nous rêvons l’inconnu. Nous rêvons l’inclusion. Nous rêvons l’émancipation.
Au-delà de nos rêves et de nos imaginaires, il y a la valeur et le rappel du réel. Celui dans lequel s’insuffle la force de nos rêves. Un réel imbibé de songes, de pensées, de désirs et d’actions. Un réel affecté et en permanente gestation. Un théâtre, un public, des artistes, un quotidien, une première partie de saison.

Alors, dans le réel de ce théâtre, il sera notamment question :
— d’un voyage, celui qui nous a mené il y a quelques mois en Lituanie pour y organiser un festival de trois jours
— d’une soirée où musique et images absorberont l’espace du TU
— d’un cycle Rêver l’obscur, où nous nous indignerons encore et
toujours de la violence faite aux corps des femmes mais nous puiserons dans cette indignation la force de la contestation
— de l’accueil de The Forest of Mirrors (nadaproductions), un spectacle éblouissant qui lui aussi redéfinit, rouvre un espace de résistance, par le corps et l’énonciation de nouveaux imaginaires
— d’un focus sur la danse contemporaine malienne avec l’accueil de deux jeunes chorégraphes originaires de Bamako ; Tidiani N’Diaye et Fatoumata Bagayoko
— d’une conférence du philosophe et écrivain français Tristan Garcia à propos de son dernier essai intitulé Nous (Grasset)
— d’une écriture chorégraphique et plastique de la transformation avec la nébuleuse d’EW
— de la dernière création du collectif Old Masters, un spectacle qui nous donnera l’impression d’aller bien mieux

Mais pour commencer, on passe à table !

A très vite,

pour le TU,
Laurence Wagner

Le texte simplifié n'est pas disponible.

Nous rêvons l’obscur, l’invisible et la marge. Nous rêvons les oublié-e-s, les effacé-e-s, les opprimé-e-s. Nous rêvons les sorcières, nous rêvons les enragé-e-s. Nous rêvons l’égalité. Nous rêvons la nuit, nous rêvons le jour, nous rêvons le temps non segmenté.
Nous rêvons des récits, des possibles, des fictions, des réinventions. Nous rêvons la multitude et la communauté. Nous rêvons l’inconnu. Nous rêvons l’inclusion. Nous rêvons l’émancipation.
Au-delà de nos rêves et de nos imaginaires, il y a la valeur et le rappel du réel. Celui dans lequel s’insuffle la force de nos rêves. Un réel imbibé de songes, de pensées, de désirs et d’actions. Un réel affecté et en permanente gestation. Un théâtre, un public, des artistes, un quotidien, une première partie de saison.

Alors, dans le réel de ce théâtre, il sera notamment question :
— d’un voyage, celui qui nous a mené il y a quelques mois en Lituanie pour y organiser un festival de trois jours
— d’une soirée où musique et images absorberont l’espace du TU
— d’un cycle Rêver l’obscur, où nous nous indignerons encore et
toujours de la violence faite aux corps des femmes mais nous puiserons dans cette indignation la force de la contestation
— de l’accueil de The Forest of Mirrors (nadaproductions), un spectacle éblouissant qui lui aussi redéfinit, rouvre un espace de résistance, par le corps et l’énonciation de nouveaux imaginaires
— d’un focus sur la danse contemporaine malienne avec l’accueil de deux jeunes chorégraphes originaires de Bamako ; Tidiani N’Diaye et Fatoumata Bagayoko
— d’une conférence du philosophe et écrivain français Tristan Garcia à propos de son dernier essai intitulé Nous (Grasset)
— d’une écriture chorégraphique et plastique de la transformation avec la nébuleuse d’EW
— de la dernière création du collectif Old Masters, un spectacle qui nous donnera l’impression d’aller bien mieux

Mais pour commencer, on passe à table !

A très vite,

pour le TU,
Laurence Wagner