Esther Ferrer (F/E) // Tom Johnson (USA) // Bernard Heidsieck (F)

Esther Ferrer a débuté sa pratique de l’art action à la fin des années 60 avec le groupe ZAJ, le cousin de Fluxus. Cette performeuse s’attache surtout à la façon de faire plutôt qu’à ce qu’elle fait et cherche toujours à aller à l’essentiel : « c’est la vie qui passe, si je prends le verre, je le prends, si je dois monter un escalier, je le monte, si je dois regarder les gens, j’essaie de les regarder de la façon la plus naturelle possible, comme si j’étais dans un café et que je regardais les gens. Mon travail est un minimalisme basé sur la rigueur de l’absurde ».

Figure originale de la musique contemporaine, Tom Johnson, déjà rencontré au festival Archipel en 2003, est généralement considéré comme un minimaliste, qui procède à des exercices combinatoires (il accroche par exemple 36 cloches au plafond, qu’il fait sonner suivant des parcours différents et en exploitant le maximum de possibilités), ce qui se traduit par un usage fréquent de formules, de permutations et de séquences prévisibles, le tout traité avec sérieux mais non dénué d’humour.

Personnalité tutélaire de la poésie-action française depuis cinquante ans, Bernard Heidsieck élabore une poésie complexe, dont les apparitions scéniques se muent en de véritables opéras vocaux. Heidsieck a apporté à la poésie sonore un style de performance qui en étend les potentialités de manière totalement originale. L’utilisation du corps, la diction elle-même, les inflexions de la voix et une présence scénique captivante, donnent une dimension spatiale à des oeuvres qui ont par ailleurs une existence autonome sur bande.

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Esther Ferrer a débuté sa pratique de l’art action à la fin des années 60 avec le groupe ZAJ, le cousin de Fluxus. Cette performeuse s’attache surtout à la façon de faire plutôt qu’à ce qu’elle fait et cherche toujours à aller à l’essentiel : « c’est la vie qui passe, si je prends le verre, je le prends, si je dois monter un escalier, je le monte, si je dois regarder les gens, j’essaie de les regarder de la façon la plus naturelle possible, comme si j’étais dans un café et que je regardais les gens. Mon travail est un minimalisme basé sur la rigueur de l’absurde ».

Figure originale de la musique contemporaine, Tom Johnson, déjà rencontré au festival Archipel en 2003, est généralement considéré comme un minimaliste, qui procède à des exercices combinatoires (il accroche par exemple 36 cloches au plafond, qu’il fait sonner suivant des parcours différents et en exploitant le maximum de possibilités), ce qui se traduit par un usage fréquent de formules, de permutations et de séquences prévisibles, le tout traité avec sérieux mais non dénué d’humour.

Personnalité tutélaire de la poésie-action française depuis cinquante ans, Bernard Heidsieck élabore une poésie complexe, dont les apparitions scéniques se muent en de véritables opéras vocaux. Heidsieck a apporté à la poésie sonore un style de performance qui en étend les potentialités de manière totalement originale. L’utilisation du corps, la diction elle-même, les inflexions de la voix et une présence scénique captivante, donnent une dimension spatiale à des oeuvres qui ont par ailleurs une existence autonome sur bande.